De la religion: considérée dans sa source, ses formes et ses développements, Volume 1P.J. de Mat, 1824 - Polytheism |
From inside the book
Results 6-10 of 100
Page 4
... un dieu unique , ni plusieurs dieux . Mais ils se meurtrissent la tête à coups de pierre aux funérailles de leurs parens ils leur donnent des souliers pour leur voyage dans un autre monde . Ils ont des jongleurs qui se retirent dans des ...
... un dieu unique , ni plusieurs dieux . Mais ils se meurtrissent la tête à coups de pierre aux funérailles de leurs parens ils leur donnent des souliers pour leur voyage dans un autre monde . Ils ont des jongleurs qui se retirent dans des ...
Page 7
... un regard sur la carrière qui nous est tracée , déclarer ce recours inutile ou superflu ? Les causes de nos douleurs ... un appel par - delà les hommes . Lorsque nous voyons s'évanouir nos illusions les plus chéries , la justice , la ...
... un regard sur la carrière qui nous est tracée , déclarer ce recours inutile ou superflu ? Les causes de nos douleurs ... un appel par - delà les hommes . Lorsque nous voyons s'évanouir nos illusions les plus chéries , la justice , la ...
Page 9
... un vieillard à fer- mer devant lui tout avenir cette inexplicable soif de la destruction , cet enthousiasme contre une idée douce et consolante , me paraissaient un bi- zarre délire : mais je me l'expliquais bientôt , en me rappelant ...
... un vieillard à fer- mer devant lui tout avenir cette inexplicable soif de la destruction , cet enthousiasme contre une idée douce et consolante , me paraissaient un bi- zarre délire : mais je me l'expliquais bientôt , en me rappelant ...
Page 11
... une phrase à laquelle on atta- cherait un sens qui lui est étranger , pour nous accuser de nier la ré- vélation qui sert de base à la croyance de tous les peuples civilisés de l'Europe , nous devons remarquer qu'en disant que le ...
... une phrase à laquelle on atta- cherait un sens qui lui est étranger , pour nous accuser de nier la ré- vélation qui sert de base à la croyance de tous les peuples civilisés de l'Europe , nous devons remarquer qu'en disant que le ...
Page 12
... un fait nous a frappés , un fait qui s'est répété plus d'une fois dans l'histoire . Les re- ligions constituées , travaillées , exploitées par les hommes , ont fait sou- vent du mal . Toutes les crises religieuses ont fait du bien ...
... un fait nous a frappés , un fait qui s'est répété plus d'une fois dans l'histoire . Les re- ligions constituées , travaillées , exploitées par les hommes , ont fait sou- vent du mal . Toutes les crises religieuses ont fait du bien ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Abipons adore ames animaux avons besoin calcul Caraïbes cause CHARLEVOIX Châteaubriand chose chrétiens civilisation corporations crime croyance culte dieu dieux dire divinité doctrine dogmes doit Dupuis éclairés écrivains Égypte émotions ennemis époque épurée erreur espèce esprit existe fables facultés fétiches force formes religieuses Grèce Groenlandais grossière Guinea Hist hommes hordes hordes sauvages idées religieuses incrédules intel invisibles Iroquois jongleurs l'adoration l'ame l'autorité l'espèce humaine l'esprit l'état sauvage l'homme l'incrédulité l'Inde l'intelligence l'intérêt bien entendu LAFITEAU Lapons liberté Loango lois long-temps Louis XI ment métempsycose Moeurs des Sauvages monde morale mort mystérieuse mythologie nature Nègres notions objets opinions OVID passions pensée peuples philosophie physique Plutarque polythéisme premier prêtres primitif principe protestantisme puissance qu'un quelquefois raffinement raison rait reli religion repoussé reste rien rites s'est sacerdoce sacerdotale sacrifices semble sentiment religieux serait seul Sibérie siècles sorte sphère superstition systême théisme tion traditions tribus vage vérité
Popular passages
Page 117 - Entourées de nations civilisées, voisines de ce royaume de Méroé si connu par son sacerdoce , égal en pouvoir comme en science au sacerdoce égyptien, ces hordes sont restées dans leur abrutissement : les unes se logent sous les arbres, en se contentant de plier leurs rameaux et de les fixer en terre ; les autres tendent des embûches aux rhinocéros et aux éléphants, dont elles font sécher la chair au soleil ; d'autres poursuivent le vol pesant des autruches ; d'autres , enfin , recueillent...
Page 159 - L'idée, ou plutôt le sentiment de la Divinité, a existé dans tous les temps. Mais sa conception a été subordonnée à tout ce qui coexistait à chaque époque. Plus l'état de l'homme a été grossier et simple , plus les notions de la Divinité ont été bornées et étroites. L'homme n'avait pas la possibilité d'en concevoir d'autres. A mesure que les temps ont avancé, ses conceptions se sont ennoblies et agrandies. La religion, dans son essence, n'est liée à aucun temps, et ne consiste...
Page 13 - L'homme n'a besoin que de s'écouter lui-même, il n'a besoin que d'écouter la nature qui lui parle par mille voix, pour être invinciblement porté à la religion. Sans doute aussi, les objets extérieurs influent sur les croyances : mais ils en modifient les formes , ils ne créent pas le sentiment intérieur qui leur sert de base. « C'est là cependant ce qu'on s'est obstiné à méconnaître. On nous a montré le sauvage rempli de crainte à l'aspect des phénomènes souvent malfaisants de...
Page 30 - Le sentiment religieux naît du besoin que l'homme éprouve de se mettre en communication avec les puissances invisibles. La forme naît du besoin qu'il éprouve également de rendre réguliers et permanents les moyens de communication qu'il croit avoir découverts.
Page 31 - Il veut pouvoir compter sur sa croyance; il faut qu'il la retrouve aujourd'hui ce qu'elle était hier, et qu'elle ne lui semble pas, à chaque instant, prête à s'évanouir et à lui échapper comme un nuage. Il faut, de plus, qu'il la voie appuyée du suffrage de ceux avec lesquels il est en rapport d'intérêt, d'habitude et d'affection : destiné qu'il est à exister avec ses semblables, et à communiquer avec eux , il ne jouit de son propre sentiment que lorsqu'il le rattache au sentiment universel....
Page 18 - L'homme n'est pas religieux parce qu'il est timide; il est religieux parce qu'il est homme. Il n'est pas sociable parce qu'il est faible; il est sociable parce que la sociabilité est dans son essence. Demander pourquoi il est religieux, pourquoi il est sociable, c'est demander la raison de sa structure physique et de ce qui constitue son mode d'exister*.
Page 118 - Scandinavie, laTartarie, l'Inde, la Perse, l'Arabie , l'Ethiopie et l'Egypte, nous trouvons partout des usages pareils, des cosmogonies semblables, des corporations, des rites, des sacrifices , des cérémonies, des coutumes et des opinions, ayant entre elles des conformités incontestables ; et ces usages, ces cosmogonies, ces corporations, ces rites, ces sacrifices, ces cérémonies, ces opinions , nous les retrouvons en Amérique, dans le Mexique et dans le Pérou.
Page 80 - Ce germe, encore informe, de l'ordre sacerdotal, n'est point un effet de la fraude, de l'ambition ou de l'imposture, comme on l'a souvent répété. Il est inséparable de la religion même. Ce ne sont point les prêtres qui se constituent ; ils sont constitués par la force des choses.
Page 22 - Il faut bien que cette disposition soit inhérente à l'homme, puisqu'il n'est personne qui n'ait , avec plus ou moins de force , été saisi par elle, dans le silence de la nuit, sur les bords de la mer, dans la solitude des campagnes.
Page 21 - ... sentiment du divin au sein de tous les plaisirs, de toute la puissance, de toutes les occupations, de toutes les lumières dont l'homme est capable, est parfaitement peinte dans ce tableau, auquel il ne manque qu'une touche un peu plus ferme et plus virile. « Cependant, au milieu de ces succès et de ces triomphes, ni cet univers qu'il a subjugué, ni ces organisations sociales qu'il a établies, ni ces lois qu'il a proclamées, ni ces besoins qu'il a satisfaits, ni ces plaisirs qu'il a diversifiés,...