pation du Portugal par les troupes françaises. (Voyez Affaires de la péninsule, page 464.) SÉNAT. Rapports faits à l'empereur par le ministre des rela- Rapport fait à l'empereur par le ministre de la guerre, M. Clarke, 410 Motifs d'un projet de senatus-consulte portant que quatre-vingt mille conscrits de 1809 sont à la disposition du gouvernement; exposés par M. le conseiller d'état Regnault (de Saint-Jean- Établissement des titres héréditaires. Senatus-consulte du 14 août 1806. SENAT. Discours de l'archichancelier. 466 Abdication du roi Charles IV. -Edit - Protestation du roi Charles contre son abdication. Lettre de Napoléon au prince des Asturies. Arrangemens de Baïonne. - Proclamation de Napoléon aux Es- 469 474 Second rapport du même ministre. 484 Motifs du sénatus-consulte qui met à la disposition du gouver nement CENT SOIXANTE MILLE CONSCRITS, savoir, vingt mille sur chacune des années 1806, 1807, 1808, 1809, et quatre- vingt mille sur l'année 1810; exposés par M. le comte Regnault (de Saint-Jean d'Angely), ministre et conseiller Rapport fait au Sénat sur ces différentes communications, par Dire de Harangue de Napoléon à ses sol- dats. Envoi de drapeaux ennemis au Corps législatif. Refutation d'une réponse de l'impératrice Joséphine, qui avait Napoléon au général Morla; sa proclamation aux Espagnols ; sa 502 FIN DE LA TABLE. L'HOMME fort a donc cédé aux erreurs et aux vanités de son siècle : il est assis sur un trône héréditaire, entouré de serviteurs superbes qui cachent leur affront sous des titres pompeux; il a échangé contre d'humbles devoirs le tribut libre des affections; la louange hypocrite a proscrit l'éloge sincère; le fer dont la patrie avait armé ses fils reçoit le chiffre du maître, et ne doit plus se tirer que pour lui; une impérieuse volonté a comprimé les volontés de tous, et conjuré l'heureux orage des opinions indépendantes. Ce maître peut (18) faire des fautes; fila à ses ordres des écrivains pour les défendre et des prêtres pour les sanctifier. Que si le peuple en souffre, quel droit a-t-il de se plaindre ?: 11 5 s'est donné. Le souverain a pris la dernière place, et l'acquéreur de ses droits lui dira, pour le consoler de & nombreux sacrifices; Je suis content de vous ; vous -étes un bon et grand peuple.. César avouait que les Gaulois étaient souvent plus que des hommes, mais parfois aussi moins que des femmes. Napoléon a retrouvé les Gaulois, encore plus valeureux, plus souples, et comme en raison de sa supéé riorité sur César. མ ་་ On a dit de Napoléon qu'il ne pouvait respirercen Europe: ce mot pourrait être vrai en un sens. Bonaparte, à son apparition dans le monde politique, était plus grand voyait plus loin et plus juste que tous ie ceux de ses contemporains qui dirigeaient alors les e affaires des peuples. Il s'annonça, et l'on ne le comprit l'admirer ou lupoint; or on n'a pu dans un temps que १ le craindre, et dans un autre que le trahir ou d'abandonner. Il s'était trouvé placé entre la chute des monarchies absolues et la naissance des gouvernemens représentatifs séduit par les imposans débris de Micelles-là, entravé dans les développemens qu'il voulait donner à ceux-ci, il entreprit de substituer aux dounes et aux autres une domination universelle, assez glorieuse pour maintenir encore les peuples las d'être sujets, assez brillante pour charmer les peuples libres tet instruits. On eût dit qu'il ne voulait imposer aux ronations un repos politique que pour leur donner le temps d'atteindre à leur maturité. Bonaparte est venu un siècle trop tôt, et c'est en ce sens que l'Europe ne 2 pouvait le contenir, si s sebag |